La transplantation, une opération soigneusement préparée
On ne déplace pas un arbre de 80 ans aussi facilement qu’une jeune pousse. L’opération, prévue de longue date, a été commencée à l’automne dernier par la taille des couronnes, les branches étant raccourcies d‘un tiers. « Le but est que le volume des branches soit égal à celui des racines conservées », nous précise Jacky Wolff, paysagiste en charge de l‘aménagement du site.
En novembre 2023, une tranchée de 1,5 mètre de profondeur a été creusée autour de chaque arbre, pour couper les racines les plus longues. Elles ont été comblées avec un substrat de mycorhize, champignon permettant le développement rapide du système racinaire. Puis les arbres ont été haubanés et arrosés régulièrement.
Le 12 mars, un engin spécialement conçu pour soulever les mottes entières a déplacé les 17 arbres. L’opération a duré deux jours.
« Nous visons 100 % de reprise. Pour cela, nous allons suivre les arbres pendant deux ans grâce à des capteurs installés à plusieurs profondeurs, pour savoir si les mottes manquent d’eau et adapter leur arrosage. » conclut Jacky Wolff.
Après l’ÉcoParc Rhénan à Reichstett, Brownfields montre une nouvelle fois son volontarisme en faveur de la biodiversité, dépassant même les exigences de son arrêté préfectoral. Les chiffres parlent d’eux même :
• 5 km de haies d’un minimum de 2 m de large seront plantées.
• 96 arbres de haute tige seront préservés, dont les Tilleuls transplantés, soit 17 de plus que prévu dans l’Arrêté Préfectoral
• A l’achèvement, plus de 725 arbres auront été plantés, tant sur les espaces communs que privatifs, contre une exigence de 150 arbres de haute tige, soit 575 arbres de plus que demandé.
• Une zone de compensation écologique composée de 4 ha de prairie mellifère et d’un verger sera créée.
• 4200m2 de noues infiltrantes viendront récupérer les eaux pluviales des voiries de l’ÉcoParc.
• 2.5 ha de prairie fleurie et 2 vergers participent aux 90 000 m2 d’espaces verts attendus à terme, soit 16 000 m2 de plus que l’Arrêté Préfectoral.
En plus des haies et de la ripisylve préservées, de nombreux aménagements sont mis en place pour la faune : 200 m de murets en pierre sèche et 4 gites pour les reptiles, 5 hibernaculum et 4 passages sous voirie pour les hérissons et rongeurs, 3 écuroducs en canopée, 30 nichoirs à chiroptères et 30 nichoirs à oiseaux.
L’histoire du lieu préservé
Voulant conserver la mémoire de l’EPSAN dont les plus anciennes constructions datent du XIXe siècle, Brownfields va préserver et réhabiliter les 10 bâtiments les plus emblématiques de l’histoire du lieu, pour une surface construite de 10 000 m2.
Un parc 4.0, répondant à toutes les attentes des entreprises
La programmation diversifiée qui permet de proposer des locaux de 100 à 25 000 m2, une qualité architecturale et paysagère unique et, bien sûr, une localisation idéale à proximité immédiate des autoroutes A4 et A35 font de l’ÉcoParc Basse Zorn un choix stratégique pour les entreprises. Le succès de la commercialisation en est l’illustration. Aujourd’hui, sur les 23 lots commercialisés, 11 ont déjà des promesses de ventes signées, avec PC déposés. Et 7 autres projets sont à un stade avancé de commercialisation.
L’ÉcoParc Basse Zorn, ce sera à terme :
- Une superficie de 35 ha (hors zone de compensation)
- 1000 emplois
- 65 000m2 de bâtiments (construits et rénovés)
- Le cœur du plus grand pôle d’activité économique du Grand Est avec l’Écoparc Rhénan (80 ha), la ZI du RIED (120 ha) et la « Micro-zone» du Birken (10 ha)
Merci à l’EPSAN, ainsi que l’ensemble des élus, collectivités et services de l’État qui ont rendu possible ce projet, en travaillant de concert à l’élaboration de ce programme, qui combine parfaitement développement économique et préservation de la biodiversité.
