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À Marseille, les bienfaits pour Ramsay-Santé du portage foncier

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L’hôpital de la résidence du parc, à Marseille, a fermé ses portes, pour les rouvrir à 3 kilomètres, sur un autre site hospitalier. Il fera place à un vaste projet de 430 logements. Mais, plus que le volet immobilier, c’est l’exemplarité de son montage que nous voulons souligner.

Car il a permis d’éviter une rupture d’activité, ce qui est crucial pour un établissement de santé, surtout en période de pandémie. Retour sur une spécificité Brownfields, l’achat sans conditions suspensives et le portage foncier.

La solution pour regrouper ces implantations hospitalières.

L’hôpital de la Résidence du Parc s’étend sur un site de 2,8 hectares au cœur du 10e arrondissement de Marseille. Le groupe Ramsay Santé souhaitait fusionner ce site avec un autre établissement marseillais, agrandi pour l’occasion. En acquérant le terrain et en le portant plus de 2 ans, Brownfields et son partenaire Ogic ont permis le maintien de l’activité pendant toute la période de travaux sur le site de report. Pour le propriétaire, la solution est idéale à plus d’un titre. Tout d’abord, l’absence de conditions suspensives lui donne la certitude de disposer du fruit de la vente à l’instant T. Les investissements sur le site de report deviennent ainsi plus faciles. Puis, le fait de rester dans les locaux en tant que locataire offre plus de souplesse. Cela a été notamment utile lors de la première vague de la pandémie. L’hôpital étant classé en « 3e ligne », ses équipes ont dû s’organiser pour recevoir les urgences des patients non infectés. Bien sûr, Brownfields a adapté son calendrier pour entamer les travaux de dépollution (forte présence d’amiante) et de déconstruction. Ces deux ans ont également donné le temps d’obtenir le PC et de le purger.

La ville y voit aussi son bénéfice puisque cette solution a permis d’éviter la création d’une friche temporaire, avec toutes les nuisances que cela peut occasionner pour les riverains.

Le portage du foncier, idéal pour les sites occupés.

On parle beaucoup de friches industrielles et de leur rôle dans la nouvelle loi Climat. Mais pourquoi ne pas élargir la réflexion aux sites encore en activité ? Beaucoup d’entreprises en cœur de ville et dont les locaux ne sont plus adaptés à leurs besoins hésitent à se délocaliser. Après l’opération de Colombes, voici un autre exemple de projet avec délocalisation sans rupture d’activité.

Un site de 2,8 hectares pour récréer un morceau de ville.

Ce vaste terrain permet l’aménagement d’un quartier résidentiel de 430 appartements. 60% sont cédés à la CDC, les 40% restants étant commercialisés par Ogic. Une crèche et des commerces sont également prévus sur le site. A noter un soin tout particulier apporté à la préservation des arbres remarquables, pour offrir un nouveau parc arboré aux habitants et au quartier.